De l’éphémère et de l’espace

« J’aimerais qu’il existe des lieux stables, immobiles, intangibles, intouchés et presque intouchables, immuables, enracinés ; des lieux qui seraient des références, des points de départ, des sources … (…) De tels lieux n’existent pas, et c’est parce qu’ils n’existent pas que l’espace devient question, cesse d’être une évidence, cesse d’être incorporé, cesse d’être approprié. L’espace est un doute : il me faut sans cesse le marquer, le désigner : il n’est jamais à moi, il ne m’est jamais donné, il faut que j’en fasse la conquête. »

Georges PEREC in Espèces d’espaces, Editions Galilée. 

 

Hors les murs …

 » La danse hors les murs n’est ni un genre ni une spécialité mais un ensemble de rendez-vous dans ces « espèces d’espaces » physiques et mentaux qui définissent seulement un morceau de paysage habité, un ou plusieurs corps d’artistes, du mouvement et la présence des spectateurs. » in Extérieur Danse, essai sur la danse dans l’espace public, S. Clidière et A. de Morant